Les
rues du Caire sont très animées.
Trop souvent,
ce sont les voitures qui tiennent le haut du pavé,
obligeant les piétons à des paris risqués
chaque fois qu'ils s'aventurent à traverser la rue.
Tout change
dans le quartier du marché Abdîn (au centre
du Caire). Là, les voitures doivent composer avec
les charrettes en tout genre, les piétons et les
étals des vendeurs de rue.
Et au milieu
de ce tohu-bohu surgissent soudain des porteurs de pain
à vélo, zigzaguant calmement pour éviter
les obstacles.
A peine apparus,
aussitôt disparus, ils défient involontairement
le photographe, qui ne peut que les saisir au vol...
Le Caire, décembre 2003
|